03 octobre 2009

le rouge attire l’oeil de l’artiste

Depuis toujours le rouge intéresse par sa qualité à attirer l’œil, à trancher sur les autres couleurs, à mettre en valeur les couleurs juxtaposées (le vert par exemple).

> dans l’art ancien :
sur les icônes des temps pré chrétiens le rouge occupe une place prépondérante ; c’est aussi la couleur des icônes Byzantines, comme celle du Buisson Ardent qui symbolise à la fois la présence de Dieu (brûle mais ne se consume pas) et le feu de la vie ; puis ce sera le sang de Jésus et celui des martyrs qui inonde toute l’iconographie pendant des siècles.
Les vêtements des ecclésiastiques y sont représentés en rouge en souvenir du sang versé par le Christ ; et les diables rouges devaient paraître effrayants... Anges et démons se rejoignent !
> dans l’art moderne et contemporain :
artistiquement le rouge est exploité comme couleur du choc, du feu, de la violence et de l’esprit malfaisant, mais aussi comme couleur divine d’un monde surnaturel de joie et de rédemption.
Les scènes de guerre sont évidemment balayées de rouge sang : dans les tableaux des périodes révolutionnaires tout est rouge.
Même en BD pour les jeunes c’est une couleur très signifiante, car facile à comprendre : le sang qui colore la peau exprime la colère du petit bonhomme qui "voit rouge" ou sa honte (s’il baisse la tête), ou encore qui "devient rouge comme un coq" devant sa dulcinée.

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